Je suis, je serai toujours ton amie, quelles que soient les circonstances, j'espère n'être jamais assez malade et détruite pour t'oublier un jour!
Et même! quelque part subsistera le "toucher" de ces nuits d'aveugles où nos souffles se croisaient, où nos corps étreignaient la forme, le creux, la chaleur laissée par l'autre, où nous veillions alternativement l'un sur le sommeil de l'autre, quelque part au plus profond de qui je suis, je sais... je garde ces lentes montées du désir et ces jubilations, ces manques absolus et ces larmes, ces brûlures, ces glissements fantômatiques sur la surface d'étangs gelés, ces hululements de hiboux ou chouettes, les cris des grues au-dessus de nos têtes, ces frôlement d'ailes de dames blanches sanguinolantes, échappées au sacrifice par clouage perpétré par des ignorants, ces saignements à blanc, le sang jaillissant sur le clavier, éclaboussant jusqu'à l'écran, ces brasiers allumés sur les collines environnantes, les porteurs de torches au loin criant "Halhia de Nadau!", la pluie ruisselant sur les lauzes, le poêle ronflant bourré à blanc, Afa, Sm, serrés contre nous et soupirant d'aise ou de compassion! et au-delà les dunes brûlantes, l'oasis et le campement qui toujours nous attend, et au-delà l'océan immense...la senteur poivrée d'une rose.
La Bergère
je t'aime au-delà de tout espace-temps, dans le présent de l'infini , de l'éternité, dans mes enthousiasmes, dans mes fuites, dans mes séductions, dans mes rêves, dans mes attentes, dans mes désirs comme dans mes devoirs, dans mes oui comme dans mes non, dans mes toujours assez trop, dans mes jamais encore plus, dans mes prières, dans mes sourires et dans mes cris, Hayet de vie foisonnante, Tah de sensualité, Tah de mélancolie et de raison, yeux brillants de larmes et de joie, bouche brûlante de baisers et douce de miels.
Comme si je n'existais pas Elle est passée a côté de moi Sans un regard, Reine de Sabbat J'ai dit, Aïcha, prends, tout est pour toi
Voici, les perles, les bijoux Aussi, l'or autour de ton cou Les fruits, bien mûrs au gout de miel Ma vie, Aïcha si tu m'aimes
J'irai où ton souffle nous mène Dans les pays d'ivoire et d'ébène J'effacerai tes larmes, tes peines Rien n'est trop beau pour une si belle Oooh !
Aïcha, Aïcha, écoute-moi Aïcha, Aïcha, t'en vas pas Aïcha, Aïcha, regarde-moi oooh ! Aïcha, Aïcha, reponds-moi
Je dirai les mots, les poêmes Je jouerai les musiques du ciel Je prendrai les rayons du soleil Pour éclairer tes yeux de reine Oooh !
Aïcha, Aïcha, écoute-moi oooh ! Aïcha, Aïcha, t'en vas pas
Elle a dit, garde tes trésors Moi, je vaux mieux que tout ça Des barreaux forts, des barreaux même en or Je veux les mêmes droits que toi Et du respect pour chaque jour Moi je ne veux que de l'amour Aaaah !
Comme si je n'existais pas Elle est passée a côté de moi Sans un regard, Reine de Sabbat J'ai dit, Aïcha, prends, tout est pour toi oooh !
Aïcha, Aïcha, écoute-moi
Aïcha, Aïcha, écoute-moi oooh ! Aïcha, Aïcha, t'en vas pas Aïcha, Aïcha, regarde-moi oooh ! Aïcha, Aïcha, reponds-moi
Et même!
quelque part subsistera le "toucher" de ces nuits d'aveugles où nos souffles se croisaient, où nos corps étreignaient la forme, le creux, la chaleur laissée par l'autre, où nous veillions alternativement l'un sur le sommeil de l'autre, quelque part au plus profond de qui je suis, je sais...
je garde ces lentes montées du désir et ces jubilations, ces manques absolus et ces larmes, ces brûlures, ces glissements fantômatiques sur la surface d'étangs gelés, ces hululements de hiboux ou chouettes, les cris des grues au-dessus de nos têtes, ces frôlement d'ailes de dames blanches sanguinolantes, échappées au sacrifice par clouage perpétré par des ignorants, ces saignements à blanc, le sang jaillissant sur le clavier, éclaboussant jusqu'à l'écran, ces brasiers allumés sur les collines environnantes, les porteurs de torches au loin criant "Halhia de Nadau!", la pluie ruisselant sur les lauzes, le poêle ronflant bourré à blanc, Afa, Sm, serrés contre nous et soupirant d'aise ou de compassion! et au-delà les dunes brûlantes, l'oasis et le campement qui toujours nous attend, et au-delà l'océan immense...la senteur poivrée d'une rose.
La Bergère
je t'aime au-delà de tout espace-temps, dans le présent de l'infini , de l'éternité, dans mes enthousiasmes, dans mes fuites, dans mes séductions, dans mes rêves, dans mes attentes, dans mes désirs comme dans mes devoirs, dans mes oui comme dans mes non, dans mes toujours assez trop, dans mes jamais encore plus, dans mes prières, dans mes sourires et dans mes cris, Hayet de vie foisonnante, Tah de sensualité, Tah de mélancolie et de raison, yeux brillants de larmes et de joie, bouche brûlante de baisers et douce de miels.
A TOI
partout, nulle part,
toujours, ailleurs, jamais...