Je viens d'arriver jusqu'ici. Devant ces magnifiques photos, qui me rappellent mon lointain périple. J'ai lu tous tes derniers messages. Ils sont toujours enchanteurs. Douce Bergère. Tu es là, et tu es la gardienne de ma raison, qui souvent s'égare.
Non, tu as raison, il ne faut pas vivre harnaché de barricades, et trop souvent mon rêve cherche à s'infiltre au-delà des limites. Tu le connais maintenant il est vagabond, ce rêve. Il ose plus que je n'oserais le faire. Tu lui as donne un espace grand comme un continent, alors il prend ces aises parfois. Mais tu es gardienne de ma raison. Gardienne du temple. Du temple du rêve.
Tu es passée, pendant que je dornais.c'est à ce moment que ma rêverie de sommeil a pris les couleurs de l'arc-en-ciel. C'est a ce moment là que tout se transforma en miel doré. C'est à ce moment là que je devins papillon aux ailes poudrées d'or, avec tes grands yeux dessinés sur mes ailes.
Tu es passée, pour laisser dans mon âme la trace d'une infinie douceur, d'une infinie tendresse..... Pourrais-je quitter cette tente maintenant. Quel philtre secret as-tu déposer sur mes jours ?
Ah ! ma douce et belle bergère.....que ton ombre est belle à regarder, que ta voix est caline quand je l'entends dans la gorge des oiseaux. Tu es magicienne, puisque tu transforme le temps, et les étendues du coeur.
Ce matin mon errance reprend. Je repasserais, ma douce. Car je ne peux rester trop longtemps loin d'ici.
Je t'embrasse. Mille tendresses. Milles baisers.
Le Vagabond
| 1/15/2006
Chacun son appel! Et chacun d'une forme particulière.
Oui, écume le fond de toutes tes limites pour trouver les joyaux sans cesses déclassés par d'autres mots et d'autres formes.
A travers cela, le joyau que tu tailles, c'est TOI.
J'expérimente autre chose, mais personne n'a à copier personne. Chacun doit s'accomplir, chacun doit trouver son chemin et sa vérité, à défaut de trouver la Vérité et la Vie...
J'ai trouvé, je ne lâcherai pas la proie pour l'ombre.
Si mon amitié tranquille et atypique peut t'aider, j'en suis heureuse. Reposes t'y tant que tu voudras, tant que tu y trouveras une aide, une chance, un cadeau. Et tant que tu pourras y vivre une altérité et une réciprocité, un partage.
La Bergère
| 1/15/2006
Ce matin tu dois trouver que je suis loin de la tente, loin des paysages de sable. Pour non, je ne suis si loin que ça. Nous vivons une drôle de liaison, faite de nuance et d'élan, faite de tout un tas de chose que nos coeurs disposent à leur volonté. Mais j'aime à penser qu'il existe quelqu'un comme toi, à qui je puisse dire sans fausse pudeur tout ce que je te dis. Comme si quelque chose se prolongeait en dehors de moi.
Miller baisers douce bergère. Mille tendresses.
Le Vagabond
| 1/15/2006
Bonjour, mon papillon qui bat des ailes plus vite que ne le lui écrit sa musique!
Merci pour tes baisers, pour ce petit duvet de plumes que tu laisses sur mon coeur à chaque fois que tu passes comme une comète.
Ta bergère se léve à peine, progrès sur la veille. Petites victoires arrachées à chaque instant.
Nous vivons de contradictions que nous nous imposons ou qui nous sont imposées de l'extérieur et contre lesquelles nous ne pouvons rien, sauf de les accepter et d'en faire des particularités et des chances!
Car nous avons toujours le choix de nous laisser écraser ou de relever la tête, au moins moralement et de vouloir, oui de VOULOIR la VIE, et de rester VIVANTS!
La vraie pudeur, et la vraie confiance font partie du choix de rester vivant.
Bonne journée, très bonne journée, vis ta vien ta vraie vie intensément, sans regret et sans reproche intérieur, c'est là où tu dois être.
Belle vie à toi, malgré tout ce dont tu as peur, tout ce qui paraît te limiter, grâce à tous les défis que tu peux relever.
Je t'embrasse, j'envoie vers toi tous ces trésors de tendresse dont tu as certainement besoin pour aller plus loin.
La Bergère
| 1/15/2006
Je découvre ton petit message sous la tente. Oui, il me donne du courage pour la suite. Oui, il est une caresse douce sur l'âpreté des heures. La douceur de me dire que tu est par là, entre songe et réalité, et que ma pensée peut s'étendre jusqu'à toi. Douce de savoir, qu'on sera accueilli, grondé ou bercé, qu'importe... accueilli, par un coeur tendre et aimant.
Je t'embrasse, passe une belle après-midi... va sous la tente, passe ton ombre et ton odeur sur les objets, les tapis, et la peau de mouton.
Pose tes yeux , même sur mon absence, elle me révèlera. Je t'embrasse, et te serre fort. Je pose mes lèvres sur tes paupières closes. Je t'embrasse ma douce dérobée, ma belle bergère.
Le Vagabond
| 1/15/2006
Chutttt... Je passe juste avant de m'en aller à l'extérieur, dans ma vraie vie, la où c'est pas commode et que ça chauffe! Pas besoin de poêle, de bûches, de peau de mouton, je t'assure!
Merci de ton doux message et de tes baisers. J'accueille ta présence-absence avec beaucoup de calme et d'humour, de bienveillance.
La Bergère
| 1/15/2006
Tes traces, tes odeurs de passages. J'essaye de m'y glisser, pour m'en habiller l'âme. Pour adoucir la journée, pour l'éclaire aussi. Lui donner ta saveur de pamplemousse.
Tu le sais maintenant, je ne ne suis pas un vagabond apaisé. Je suis un inquiet. Toujours à scruter l'horizon pour être sûr que le soleil se lèvera. Toujours à regarder le ciel pour vérifier si toutes les étoiles sont là. Ne t'en fais pas nous avons notre tente. Pour toi, et pour moi. Pour échanger nos chaleurs, pour inventer des caresses de songes, des baisers lumineux. Oui, il y a notre tente et ses odeurs et nos ombres. Même nos peines. Tu sais qu'ici, tu es accueille. Comme moi, je sais que je suis accueilli. Tu peux tout dire ici, tout être, même triste. Même tes larmes ici ont une autre saveur. Et je suis là pour les recueillir. Parce que j'ai soif et faim. Soif de l'immensité de ton coeur et de l'infini chemin que tu traces. Je veux marcher sur ta route connaitre tes rives , tes talus, je connaitre tes méandres, savoir les magies de tes formes, tes paysages secrets, je veux connaitre tes pluies, et tes arc-en-ciel.... T'accueillir comme au tout premier jour l'est la jeune épousée tremblante et fière. Toujours prête à se dérober.
Je t'embrasse. Mille tendresses Mille baisers mille étoiles sur ton coeur pour cette journée difficile. Je t'envoie mon souffle, pour qu'il te protège, et qu'il te pousse là où tu dois aller. A ce soir ma douce, ma belle.
Le Vagabond
| 1/15/2006
Merci pour ta confiance, tes baisers. Moi non plus, en raison de mes problèmes, ma vie n'est pas paisible dans ses contours particuliers! et je suis souvent de longues heures seules pour l'affronter.
Il faut que je me réhabitue à la "respiration spirituelle" qu'est la prière continuelle, je l'ai un peu mise de côté.
J'ai la chance de me regarder avec énormément de miséricorde et de compassion. De m'aimer, avec, je l'essaye, le même regard que mon époux a sur moi, ou que mon Seigneur a sur moi. Un amour infini, de préférence, d'élection. un amour qui comprend tout, qui excuse tout, et qui attend tout dans la patience et le silence.
J'essaye d'avoir aussi ce regard sur autrui, donc sur toi, mon ami.
Prends mes baisers, ils sont la meilleure expression de ma tendresse, à ceux qui veulent bien les recevoir!
Laisse-toi accueillir, puisque je souhaite t'accueillir. Laisse-toi aimer, puisque je veux t'aimer d'amitié. Ca ne veut pas dire que cela soit exempt d'aspérité, de difficultés, de peines. Ca veut dire que chaque matin, tu n'as pas à te demander si je serai ou non là, et si je suis prête à te trahir ou non!
Ca veut dire que chaque matin, tu peux te réveiller en te disant que tu as une amie quelque part, qu'elle existe, pas que dans tes rêves, qu'elle est elle comme tu es toi, prête à t'écouter, prête à parler avec toi si tu veux, prête à se taire ou à chanter, ou à danser, ou à raconter, ou à t'accepter en silence et en pleurs ou sourires. Quelqu'un de vivant, qui te donne de son temps, parce que tu es toi, mais qui ne peut être soumise à toutes tes volontés, surtout pas celles qui dépassent les limites fixées. Quelqu'un qui se réjouit que tu sois son ami, mais qui ne veut pas t'enchainer à quoi ou qui que ce soit.
J'ai lu tous tes derniers messages. Ils sont toujours enchanteurs. Douce Bergère. Tu es là, et tu es la gardienne de ma raison, qui souvent s'égare.
Non, tu as raison, il ne faut pas vivre harnaché de barricades, et trop souvent mon rêve cherche à s'infiltre au-delà des limites. Tu le connais maintenant il est vagabond, ce rêve. Il ose plus que je n'oserais le faire. Tu lui as donne un espace grand comme un continent, alors il prend ces aises parfois. Mais tu es gardienne de ma raison. Gardienne du temple. Du temple du rêve.
Tu es passée, pendant que je dornais.c'est à ce moment que ma rêverie de sommeil a pris les couleurs de l'arc-en-ciel. C'est a ce moment là que tout se transforma en miel doré. C'est à ce moment là que je devins papillon aux ailes poudrées d'or, avec tes grands yeux dessinés sur mes ailes.
Tu es passée, pour laisser dans mon âme la trace d'une infinie douceur, d'une infinie tendresse.....
Pourrais-je quitter cette tente maintenant. Quel philtre secret as-tu déposer sur mes jours ?
Ah ! ma douce et belle bergère.....que ton ombre est belle à regarder, que ta voix est caline quand je l'entends dans la gorge des oiseaux.
Tu es magicienne, puisque tu transforme le temps, et les étendues du coeur.
Ce matin mon errance reprend. Je repasserais, ma douce. Car je ne peux rester trop longtemps loin d'ici.
Je t'embrasse.
Mille tendresses. Milles baisers.
Le Vagabond