les rêves ont leur propre vie qui sait où ils vont et ce qu'ils deviennent lorsque nous vivons avec joie avec peine nos quotidiens réels combats
je t'embrasse
plus dans la vérité que dans le rêve
Il y a un temps pour tout!
un temps pour hurler avec les loups ou les louves...
et un temps pour se poser
ça dépend comment et avec qui on veut alterner
ça dépend ce qu'on a vécu et qui on est
Que la force de mon amitié t'atteigne aussi dans ta réelle vie!
La bergère
| 1/15/2006
Je viens de rentrer. Alors je te laisse ici des baisers, pour que tu les prennes, que tu les mettes au chaud de ton coeur.
Je veillerai sous la tente. J'attendrai ton retour. Tu as laissé du thé, et des braise sur le feu. Il y a encore de l'huile dans la lampe. Tout va bien. Ton âme est là, sous la tente. Je l'entends, je la respire. Tu sais les âmes ont une odeur. Elles se respirent comme les fleurs. C'est pour cela qu'il faut les protéger, parce qu'elle se fannent aussi, comme les fleurs.
J'ai ton voile, avec moi. J'ai ton image. En partant, tu as laissé une écharpe. Je viens de la mettre autour de mon cou. Pour que tu me tiennes chaud. Le thé est prèt. Et la première gorgée me brûle. Je suis toujours trop pressé.
Où es tu ma douce, ma belle ? Dans quelle montagne encore cours-tu, où t'emmenent tes brebis, toi la chanteuse, toi la danseuse. Toi qui est faite pour jouer avec les ombres et la lumière, toi qui es faite, pour rendre jaloux les anges. Tu es si loin. Et je suis là qui t'attends. J'apprend la patience, j'apprends TA patience, dans le vide que tu laisses je découvre plus qu'un pays, je trouve un chemin. dans ta voix qui s'absente, je réinvente le chant. Dans ton corps qui me manque, j'invente des prières. Où es-tu ma douce, ma belle, ma tendresse. Dans les braises rouges, je crois voir tes yeux. Tu hantes ce lieux et c'est doux d'être là. Je me coucherai sous la peau de mouton. Avec ton écharpe nouée autour du coup, et j'attendrai ta visite...
Je connais tout ton corps, j'en connais tous les itinéraires, parce que mes rêves sont infinis. Parce que ton corps est sans fin. Va ma belle, et reviens. Va et rapportes-moi une fleur, ou un chant, ou un morceau d'étoile, ou simplement un baiser. Ou pourquoi pas un sourire. J'aime quand tu souris. Quand tu fais des blagues.
Va, et revient moi, ma douce et belle bergère. Je t'embrasse, de toute ma tendresse. Va et reviens.
qui sait où ils vont et ce qu'ils deviennent
lorsque nous vivons
avec joie
avec peine
nos quotidiens réels combats
je t'embrasse
plus dans la vérité que dans le rêve
Il y a un temps pour tout!
un temps pour hurler avec les loups ou les louves...
et un temps pour se poser
ça dépend comment et avec qui on veut alterner
ça dépend ce qu'on a vécu et qui on est
Que la force de mon amitié
t'atteigne aussi dans ta réelle vie!
La bergère