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La montagne et mes rêves 7 (Encore la nuit)

fleurdatlas | 3 | 12/3/2005
J'ai lavé notre amitié dans l'eau de mes larmes d'hier, et l'ai faite sécher au grand vent du jour, elle sent la mousse et les champignons, les châtaignes, une bonne odeur de sousbois automnal.

Toute ma tendresse, rêve en moi, je te garde dans mon coeur, je t'enveloppe de douceur et de patience, rêve en moi tant que tu veux et contemple la petite flamme qui ne s'éteind pas, je garde allumé le petit caleilh, j'ai encore de l'huile d'olive.

La Bergère
| 1/15/2006
Ce soir tu danses...
Et je vais t'imaginer, enroulée dans tes voiles, tournant doucement dans la lumière de la lune. Je vais t'imaginer, avec volupté, avec sensualité.

Dans ma rêverie j'allumerai des bougies, beaucoup de bougies pour faire de la lumière et deviner tes formes sous les balais de soie.

Danse, chante, pleure, mais soit tendre comme tu sais l'être.
Tu te dérobes à mes baisers, ils courent dans la nuit. Caches-toi, ils vont te rattraper. Derrière un rocher, sous une fleur sauvage, et dans la lumière du soleil. C'est là qu'ils se cachent, mes baisers.

Je t'envoie ma douceur pour apaiser un peu tes larmes. Une caresse sur ta joue, sur le bord de ton cou.

Et mes doigts sur tes yeux, sur le bout de ton nez, et sur tes lèvres closes. J'aime tes mots. Je sais que je ne cueille que des mots, mais j'en fais des bouquets que je pose le soir tout près de mon coeur.
Danse, et reviens vite, et reviens vite me dire tes mots de poudre d'or. Revient vite éclaire mes rêves. Reviens vite habiter ma mémoire.

Danse Tahira, et reviens m'offrir un bout de toi, un bout de peau. Un bout qui ne serait qu'à moi. Un bout de bras, un bout de jambe, ou de dos. Donne moi un doigt, un bout de ton front. n'importe quelle place. Une petite place pour moi, pour que j'y pose mes baisers.

Je t'embrasse, reçois ma douceur, comme une pluie de plume blanche, comme un sourire d'enfant.
Je t'embrasse. Dors bien heureuse, dors. Je suis ton rêve, tu es le mien. Et la nuit veille sur nous.
Je t'embrasse. Dors belle. Dors douce. Dors ma reine.

Le vagabond
| 1/15/2006
Nous sommes le rêve ou l'un des rêves de l'autre. Oui tes baisers se cachent partout et me surprennent, et me rattrapent, et éclosent aux endroits les plus inattendus, et je ris, et je souris.

Veux-tu embrasser ma tempe droite, je te la prête pour un long moment, ça te va?
Si ton rêve t'appartient, je n'appartiens pas à ton rêve... je suis libre

Parfois, on veut plus, n'est-ce pas? comme tendre la main plus loin, toucher davantage, ressentir une douce caresse ou un émoi soudain qui surprend et ravit le coeur!

Savourer un amour devenu quelque part réel à l?intérieur du rêve, donner, se donner, recevoir, échanger des gestes profonds, significatifs, porteurs de jouissance, de joie, de paix, de confiance, d'extase pourquoi pas?
Te raconter cela, c'est te livrer une part importante de mes ombres et lumières et de la flamme qui brûle en moi.

Je sais que tu m?aimes ainsi, réelle, et non image pieuse d?église ou de missel. Et que tu me respectes ainsi, ombres et lumières, avec mes limites et celles que je te pose !


Je t?embrasse de poussières d?or, oui et de rires de joie.

Je reçois ta douceur et tes sourires d'enfant, je dors dans ton rêve comme tu dors dans les miens, détendu, beau et serein.

Je t'embrasse avec douceur et tendresse.

La Bergère
| 1/15/2006
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