Que tu connais de belles histoires ma douce ! Quelle est belle ton histoire de troupeau, de ton chien Afa, de tes montagnes, ma belle, ma douce Tah. Mais t'imaginer dans ce froid me glace le sang, t'imaginer dans ce vent, dans cette neige bouleverse mon coeur. Et cette humidité, et cette solitude.... Je sais bien, tu as ton berger... ton chien, et puis toutes ces belles histoires dans la tête et dans le coeur, mais cette humidité ma douce, ma belle, sur ta peau, sur tes cheveux, sur tes mains. Alors ma douce je monterais, oui je monterais, je quitterais ma plaine... il faut que je te voie, que je te respire, j'ai besoin de ta danse, de tes yeux, de tes formes, de ta peau.... je monterai dans la montagne, avec ton voile autour du cou, avec des bouquets plein le coeur. Oui je viendrai, un soir de pleine lune, les mains tendues et le coeur tendre. Je viendrais dans ma grande nudité, pour que tu me voies tel que je suis. Je viendrais respirer ton souffle comme on respire une fleur, je viendrais baiser tes doigts comme on prend une hostie. Je viendrais dans cette nuit de lune te regarder danser, chanter, je veux te voir sous la lune, sous les cieux, je veux voir ton ombre se dessiner sur le ciel étoilé. Et nous nous endormirions au petit matin. Comme des enfants, dans les bras l'un de l'autre. Souffle contre souffle, coeur contre coeur, main dans la main. Nous échangerions nos rêves, je te donnerais le mien, et j'accueillerais le tien.
Tu verra comme un vagabond dessine sur la terre, par ses pas égarés, la forme de ton corps, la forme de tes formes.
Je viendrai, et nous glisseront sous la grande peau de mouton, nous nous cacherons, comme deux enfants, et je te murmurerai des mots inconnus de toi, et tu me chanteras des chants ensorcelants. Je viendrais ma douce déposer à tes pieds cette rose des sables, et ces deux bouquets de fleurs sauvages que j'aurai cueillis sur les bords des sentiers qui montent vers toi.
Ma douce, ce que j'aime de toi, c'est qu'il faut monter pour te voir, car tu appartiens au ciel, au ciel de mes rêves, tu es une étoile, une étoile qui danse sur le bord de mes rêves, sur les bords de mes nuits. Je t'embrasse ma douce, ma tendre, je t'embrasse. Je viendrais comme un voleur de feu, une nuit de pleine lune, dérober ton sourire, pour m'en faire un collier.
Je t'embrasse douce et folle Tah, douce et belle Tah. Reçois ma tendresse et j'accueillerai ton mystère.
Quelle est belle ton histoire de troupeau, de ton chien Afa, de tes montagnes, ma belle, ma douce Tah.
Mais t'imaginer dans ce froid me glace le sang, t'imaginer dans ce vent, dans cette neige bouleverse mon coeur. Et cette humidité, et cette solitude.... Je sais bien, tu as ton berger... ton chien, et puis toutes ces belles histoires dans la tête et dans le coeur, mais cette humidité ma douce, ma belle, sur ta peau, sur tes cheveux, sur tes mains.
Alors ma douce je monterais, oui je monterais, je quitterais ma plaine... il faut que je te voie, que je te respire, j'ai besoin de ta danse, de tes yeux, de tes formes, de ta peau.... je monterai dans la montagne, avec ton voile autour du cou, avec des bouquets plein le coeur. Oui je viendrai, un soir de pleine lune, les mains tendues et le coeur tendre. Je viendrais dans ma grande nudité, pour que tu me voies tel que je suis. Je viendrais respirer ton souffle comme on respire une fleur, je viendrais baiser tes doigts comme on prend une hostie. Je viendrais dans cette nuit de lune te regarder danser, chanter, je veux te voir sous la lune, sous les cieux, je veux voir ton ombre se dessiner sur le ciel étoilé. Et nous nous endormirions au petit matin. Comme des enfants, dans les bras l'un de l'autre. Souffle contre souffle, coeur contre coeur, main dans la main. Nous échangerions nos rêves, je te donnerais le mien, et j'accueillerais le tien.
Tu verra comme un vagabond dessine sur la terre, par ses pas égarés, la forme de ton corps, la forme de tes formes.
Je viendrai, et nous glisseront sous la grande peau de mouton, nous nous cacherons, comme deux enfants, et je te murmurerai des mots inconnus de toi, et tu me chanteras des chants ensorcelants. Je viendrais ma douce déposer à tes pieds cette rose des sables, et ces deux bouquets de fleurs sauvages que j'aurai cueillis sur les bords des sentiers qui montent vers toi.
Ma douce, ce que j'aime de toi, c'est qu'il faut monter pour te voir, car tu appartiens au ciel, au ciel de mes rêves, tu es une étoile, une étoile qui danse sur le bord de mes rêves, sur les bords de mes nuits.
Je t'embrasse ma douce, ma tendre, je t'embrasse.
Je viendrais comme un voleur de feu, une nuit de pleine lune, dérober ton sourire, pour m'en faire un collier.
Je t'embrasse douce et folle Tah, douce et belle Tah.
Reçois ma tendresse et j'accueillerai ton mystère.
Le Vagabond